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Application Yuka - Rémi Guyomarch vous répond...

Article publié le 08 janvier 2020


Chère cliente, cher client,

 

Suite à de nombreux retours concernant l'application Yuka et ses analyses des produits Terre de Couleur, je souhaite vous partager ma vision des choses et mes recherches.

 

Pour l'heure, les débats sont lancés, mais la suite va très certainement faire des dégâts. Comment dire qu'un produit est un perturbateur endocrinien sans avoir fait les analyses précises. Une analyse d'un produit fini qui recherche avec précision une" copie d'hormone", une clé qui ressemble à celle d'une hormone et qui entre dans le problème de "perturbateur endocrinien". Ici,aucun lien avec la toxicité qui est un autre volet différents des perturbateurs endocriniens . 

Comment dire qu'un produit est cancérogène sans en avoir l'aval d'un centre de recherche agréé.On ne connait pas aujourd'hui "la racine du cancer "et on prétend savoir si un produit peut être cancérigène sans preuves fondamentales. La toxicité est en général complexe et c'est pourquoi,des toxicologues accordent ou pas l'autorisation de mettre une cosmétique sur le marché. C'est une obligation très sérieuse en Europe sur les dossiers DIP.(dossier d'informations produits )

Pour ma part, le vrai danger en cosmétique ne peut se lire dans un code INCI. Quand vous n'avez pas toute la chaîne d'exploitation de A à Z, passant par la récolte des plantes par exemple, jusqu’au séchage, broyage, micronisation, ou encore la lyophilisation ; quand vous n'avez pas les dosages qui impliquent la qualité d'une formule (exemple des shampooings qui contiennent 40 à 50% de tensioactif et 40% d'eau qui en font plus des savons que des soins) vous ne pouvez avoir une réponse toute faite sur le sujet. 

Quand à "Que choisir" quand on connaît le budget d'étude pour les cosmétiques que la société implique, on devine de suite que leur test sont bien loin d'être sérieux Nous vivons dans une société ou les fondamentaux sont à ré-apprendre totalement. Les fondamentaux demande de la patience, de la rigueur, de la sincérité et de l'efficacité. Ces critères sont incontournables pour éviter de tromper le consommateur. 

 

Par contre , pas de commentaire sur la qualité de l'eau et une belle explication sur la réglementation qui coûte cher et qui est effectivement en Europe la meilleure au monde sur les tests d'ingrédients : allergisant, nocif etc... 

D'ailleurs, la notion de dosage est très importante qui s'explique également en homéopathie. L'arsenic tue mais en dilution, il soigne... 

Encore une fois, le consommateur se laisse avoir par des gens qui pensent pour eux... La lecture d'un code INCI n'a rien d'éducatif, sauf si on rentre dans la chimie, la biochimie et la physique. 

C'est ainsi que la bataille fait rage autour des conservateurs puisque meme ECOCERT et les notes Yuka, donnent des bonnes notes aux trois conservateurs les plus allergènes pour la peau .Il y a mieux à faire ,c'est certain.

 

Merci de prendre note de cela et si quelqu'un se sent "l'âme guerrière", je suis prêt à répondre à toutes ses questions.

 

Le consommateur doit aussi savoir que ces bases de données construites par Yuka ou autre se revendent un jour à prix d'or Je ne participerais donc jamais à cette mascarade de surface. Je préfère la profondeur à la légèreté.

 

Voici un article qui pourra vous éclairer :

 

"Applications cosmétiques : derniers pourparlers avant la guerre ? 

Les applications de décryptage font fureur. Et pour cause, en un geste, elles permettent de lever le voile sur la composition des produits du quotidien. Si cette promesse de transparence est accueillie avec enthousiasme par les consommateurs, l’industrie cosmétique grince des dents et dénonce une diffusion d’informations parfois erronées. La FEBEA (Fédération des entreprises de la beauté) a donc décidé de monter au créneau en organisant un atelier presse afin de passer au crible les applications beauté et démêler le vrai du faux.

Au cours de cette rencontre avec la presse, Anne Dux, Directrice des affaires scientifiques et réglementaires de la FEBEA, a présenté cinq applications. Son choix s’est porté sur les plateformes les plus connues des consommateurs et les a décrypté par ordre de popularité.

Yuka

Cette application de décryptage alimentaire s’est lancée en cosmétique en juillet 2018 et référence près de 120 000 produits de beauté.
Grâce au vote de près de 107 000 internautes, elle obtient la note (secteur alimentaire et beauté confondus) de 4,7/5 sur les plateformes de téléchargement.

Yuka reconnaît les produits en scannant le code-barres et classe les ingrédients en quatre catégories :
risque élevé,
risque modéré,
risque faible,
aucun risque.

Cette notion de risque dépend de quatre effets identifiés par l’application : perturbateur endocrinien, allergène, irritant ou cancérogène.
La méthode de notation est basée sur l’analyse de la liste des ingrédients du produit.
Elle évalue l’impact des produits sur la santé, mais pas leur efficacité, et elle promet qu’elle proposera bientôt des alternatives : des produits jugés plus sains que ceux que le consommateur a scannés. Elle décerne ensuite une note (sur 100) au produit ainsi qu’un commentaire (médiocre, mauvais, bon ou excellent).

L’INCI est traduit en français à l’attention du consommateur.

QuelCosmetic

Lancée en mars 2018 par l’association de consommateurs UFC Que-Choisir, cette application obtient la note de 4,6 pour 11 900 votes utilisateurs.Elle recense 119 000 produits de soins et est uniquement dédiée au décryptage de cosmétiques.Elle reconnaît également les produits par le code-barres et classe les ingrédients de la façon suivante :
risque significatif,
risque moyen,
risque limité,
aucun risque identifié.

La nouvelle version de QuelCosmetic distingue désormais quatre catégories d’utilisateurs différents :
les tout-petits,
les femmes enceintes,
les enfants/adolescents,
les adultes.

Ainsi, l’application note le produit en fonction du profil de consommateur auquel il est destiné.Il est possible d’avoir recours à des filtres et l’application propose des produits de substitution.

InciBeauty

Lancée en novembre 2017, cette application recense moins de 10 000 produits et obtient la note de 4,2/5 grâce à 131 votes utilisateurs.
Elle reconnaît les produits par le code-barres et classe les ingrédients plusieurs catégories :
controversé, à risque,
pas terrible,
satisfaisant,
bien.

Elle décerne une note sur 20 aux produits, donne le nombre d’ingrédients dans chaque catégorie, commente le cosmétique analysé et propose des solutions alternatives.À noter, c’est la seule application sur laquelle on trouve de la publicité.

Clean Beauty

Créée en janvier 2017, elle se place à la 4ème position des applications de décryptage les plus appréciées avec une note 4,1/5 décernée par 122 internautes.
Clean Beauty fonctionne différemment des autres étant donné qu’elle ne s’intéresse pas au code-barres mais uniquement à la liste INCI, grâce à un système de reconnaissance de caractères.
Elle indique la présence de potentiels perturbateurs endocriniens, de conservateurs préoccupants, d’agents comédogènes ou irritants, de nanomatériaux et des 26 allergènes de parfumerie.
Elle met également à disposition un glossaire qui recense près de 800 ingrédients.

Cosmethics

C’est l’application la plus ancienne, étant donné que son lancement date de février 2016.
Elle obtient la note de 4,1/5 selon le vote de 10 internautes.
Cosmethics référence 120 000 produits.
À l’instar des autres applications, elle fonctionne selon un système de reconnaissance de code-barres. En revanche, elle est la seule à proposer un système de paramétrage permettant d’indiquer clairement si le consommateur souhaite éviter une substance en particulier.
Elle affiche quatre signaux différents pour distinguer les ingrédients :
alerte personnalisée,
risque de toxicité,
allergie potentielle,
sûr.
L’application propose en plus 11 listes d’ingrédients à éviter.

 

LES DYSFONCTIONNEMENTS POINTÉS DU DOIGT PAR LA FEBEA

Si, sur le papier, ces applications sont vertueuses, dans les faits, elles posent plusieurs problèmes à la FEBEA.

Des incohérences entre les applis

“Nous nous sommes amusés à analyser un même produit de dermocosmétique avec les différentes applications”, explique Anne Dux. “Avec Yuka, le produit obtient la note de 13/100 et comporte la mention risque élevé car il contient des filtres solaires. QuelCosmetic estime que le produit est bon, INCI Beauty donne une note de 10,2 en raison de la présence de trois ingrédients “pas terribles”, cinq satisfaisants et 21 bons, Clean Beauty indique qu’il n’y a ni allergène détecté, ni ingrédient controversé et enfin Cosmethics informe que le soin ne présente aucun danger. Donc, pour un même cosmétique, les notations divergent”

La reconnaissance par code-barres

Selon Anne Dux, se servir du code-barres afin d’analyser la formule d’un produit n’est pas une méthode viable. “En effet, pour un même code-barres, il est possible d’avoir deux, voire trois formules d’un même produit sur le marché”, détaille-t-elle.
Communément appelé code EAN 13, il est en réalité destiné à transmettre des informations aux distributeurs telles que le poids du produit, la taille du conditionnement, le volume, le poids et la taille de la palette.
Ainsi, lorsque la formule d’un cosmétique change, la nouvelle liste INCI est immédiatement indiquée sur le pack mais le code EAN 13 reste le même. Au moins pendant une période de trois à six mois, délai nécessaire aux distributeurs pour actualiser de nouveaux codes-barres. “Lorsque vous scannez un code EAN, vous ne savez pas en réalité quelle formule vous appelez. La première fois que nous avons utilisé Yuka sur un cosmétique, nous avons constaté que l’application mettait en évidence la présence d’isobutylparabène, ingrédient interdit depuis maintenant quatre ans”, souligne Anne Dux. “Sachant que c’est un laboratoire reconnu pour son sérieux, je doute qu’il ait mis sur le marché un produit contenant un ingrédient interdit depuis quatre ans !”.

La directrice réglementaire indique cependant que la FEBEA travaille actuellement avec les distributeurs afin qu’il soit possible que le code EAN soit actualisé à chaque changement de formule.

Les limites du scan de la liste INCI

Pour les applications qui utilisent un logiciel de reconnaissance graphique, la FEBEA pointe du doigt “les limites à l’utilisation de ce système avec des petits produits cylindriques et d’autres pour lesquels l’oeil humain lit mal la liste des ingrédients”.

Les bases de données

Pour connaître la liste INCI associée au code-barres, les applications font appel à différentes sources.
Dernièrement, Yuka utilisait Open Beauty Facts, base de données participative accessible à tous, sur laquelle les consommateurs saisissent la liste des ingrédients. “Actuellement, ce n’est plus le cas”, indique Anne Dux."

 

En vous remerciant de votre lecture et restant à votre disposition pour toute question

Excellente fin de journée

Rémi Guyomarch                                        PDG du laboratoire Terre de Couleur


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